J’ai lu: Kukum de Michel Jean

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Kukum du journaliste et auteur canadien Michel Jean. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Points

Date de parution (dans cette édition): 9 septembre 2022

4ème de couverture:

Almanda a 15 ans quand elle tombe amoureuse de Thomas, jeune Innu de l’immense lac Pekuakami. Orpheline québécoise d’origine irlandaise, elle quitte les siens pour le suivre dans cette existence nomade, brisant bientôt les carcans imposés aux femmes autochtones pour apprendre la chasse et la pêche. Ancré dans une nature omniprésente, sublime et très vite menacée, son destin se mêle alors à celui, tragique, d’un peuple ancestral à la liberté entravée.

Mon avis: 

Ce qui est raconté dans Kukum, c’est la magnifique rencontre entre deux êtres qui vont devenir inséparables.

Almanda, orpheline québécoise et Thomas, jeune Innu vivant avec sa famille près du lac Pekuakami (ou Lac St-Jean).

Chacun va s’enrichir la culture de l’autre, donnant une leçon de tolérance aux médisants.

Ce roman est également le récit mélancolique d’une Innue d’adoption qui voit le monde dans lequel elle s’est enfin sentie elle-même lentement se déliter.

Des flocons lourds descendaient du ciel avec lenteur, comme s’ils hésitaient. L’hiver s’annonçait à petits pas. Devant cette nature pure et indomptée, je me sentais minuscule et pourtant, j’avais de plus en plus le sentiment d’y trouver ma place. 

Kukum, de Michel Jean, page 68.

Lorsque les forêts ont cédé la place à des exploitations et que leur habitat qui n’avait pas de limites se résume peu à peu à des réserves où leur présence est tolérée, la plupart des natifs plongent dans la dépression, l’alcool ou une colère destructrice.

Ils n’ont pas eu besoin de nous tuer. Ils n’ont eu qu’à nous affamer et à nous regarder mourir à petit feu.

Kukum, de Michel Jean, page 177.

J’ai aimé la plume poétique de l’auteur qui nous conte là la vie de ses arrières grands-parents, ce qui donne une saveur particulière à ses mots. Ce roman a su me faire vibrer. 

Un hymne à la nature et au respect de la vie sauvage, un roman comme un grand bol d’air qui remet l’essentiel au cœur de notre existence. A découvrir absolument!

Ma note: ♥♥♥♥♥