Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Cueillir les larmes de la montagne de l’autrice suisse Manuela Ackermann-Repond que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon Instagram.
Nombre de pages: 224 pages
Maison d’édition: Slatkine
Date de parution (dans cette édition): 20 février 2024
4ème de couverture:
Psychologue genevoise, Diana se ressource aux abords du lac Majeur, seul lieu où ses migraines lancinantes lui laissent un peu de répit. Antonio, ethnologue réputé, espère accomplir sa mission sur le Vieux Continent avant de rejoindre Quito. A la fin de ses journées de vendeur ambulant, l’amnésique Enero cherche du réconfort auprès de La Perdida, sans savoir qu’un homme au chapeau se lance sur leurs traces, guidé par l’esprit du serpent. D’Europe, ce roman choral nous mène en Amérique du Sud, dans les tumultes de la guerre verte et ses conséquences. Dans la veine d’un Luca di Fulvio, Manuela Ackermann-Repond tisse ici une saga palpitante sur la quête d’identité, dans laquelle les enfants de Boyaca incarnent l’histoire tragique de leur pays.Mon avis:
Diana est une psychothérapeute qui vit avec sa tante entre Genève et Stresa (Italie). Victime de migraines à répétition, elle a également des « visions » qui semblent la mener en Amérique du Sud, où pourrait bien se trouver le mystère de ses origines.
En parallèle, nous allons suivre un homme amnésique, Enero, qui erre en Équateur, à la recherche de son passé qui lui échappe.
Un roman choral qui nous en apprend plus sur la guerre verte qui a malheureusement coûté la vie à des milliers de personnes entre 1984 et 1990.
Si j’étais curieuse d’avoir le fin mot de l’histoire, j’ai eu un peu de mal à m’attacher au personnage de Diana qui manquait peut-être un peu de profondeur.
De plus, le récit de son adolescence où elle avait séduit un homme bien plus âgé qu’elle m’a mis un peu mal à l’aise et n’apportait rien à l’intrigue que j’ai trouvée pour le moins nébuleuse.
Un roman toutefois bien documenté sur la guerre pour le contrôle des mines d’émeraudes en Amérique du Sud et qui aborde avec sensibilité la question de la mémoire et des racines.
Ma note: ♥♥(♥)
Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!