Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Yanvalou pour Charlie de l’auteur haïtien Lyonel Trouillot.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 176 pages
Maison d’édition: Actes Sud
Date de parution (dans cette édition): 17 août 2009
4ème de couverture:
Jeune avocat d’affaires dévoré d’ambition, Mathurin D. Saint-Fort a voulu oublier ses origines pour se tenir désormais du meilleur côté possible de l’existence. Jusqu’au jour où fait irruption dans sa vie Charlie, un adolescent en cavale après une tentative de braquage, qui vient demander son aide au nom des attachements à leur même village natal. Débusqué, contraint de renouer avec le dehors, avec la douleur du souvenir et la misère d’autrui, l’élégant Mathurin D. Saint-Fort embarque, malgré lui, pour une aventure solidaire qui lui fait re-traverser, en compagnie de Charlie et de quelques autres gamins affolés, les cercles de la pauvreté, de la délinquance, de la révolte ou de la haine envers tout ce que lui-même incarne.
Mathurin, Charlie, Nathanaël, Anne : quatre voix se relaient ici pour dire, chacune à son échelle, le tribut qu’il incombe un jour à chacun de payer au passé, qu’il s’agisse de tirer un trait sur lui afin de contourner l’obstacle, de l’assujettir à une idéologie – ou, plus rarement, et quoi qu’il en coûte, de demeurer fidèle au “yanvalou”, ce salut à la terre ancestrale, en retrouvant les liens qui fondent une communauté.
Voyage initiatique au coeur de la désespérance, Yanvalou pour Charlie est sans aucun doute le roman de l’abandon des hommes par les hommes, et le chant qui réaffi rme la rédemption d’être ensemble – en Haïti comme ailleurs.
Mon avis:
Dans ce roman écrit par un auteur haïtien (une grande première pour moi je crois et j’en suis ravie!!), nous allons suivre un jeune avocat à Port-au-Prince, Mathurin, qui va un jour voir débarquer dans son bureau Charlie, un jeune garçon qui a viré délinquant issu du même petit village haïtien que lui et qui va lui demander son aide suite à un braquage.
Un roman qui parle des minorités qui arrivent à s’extirper de la pauvreté et arrivent à tirer leur épingle du jeu.
L’auteur évoque la difficulté de s’extraire de sa classe sociale et la barrière entre riches et pauvres qui est toujours plus haute en Haïti.
Mathurin va s’attacher bien malgré lui à ce gamin qui lui rappelle ses racines modestes et qui le recentre sur ce qui est vraiment important dans la vie, au-delà de la réussite et de la fortune.
Le début du roman a su m’entraîner et j’ai aimé la plume de l’auteur même si j’avoue que certains passages était un peu confus pour moi à certains moments et la fin peut-être un peu précipitée.
Un roman qui pointe du doigt les inégalités sociales mais qui parle aussi des racines et traditions qui sont toujours fortement ancrées en nous, malgré notre parcours de vie.