[SP]J’ai lu: Après la forêt de mangroves de Nadia Boehlen

Publié le 15 avril 2024 par Badgeekette

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Après la forêt de mangroves de l’autrice suisse Nadia Boehlen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 janvier 2024

4ème de couverture:

Dans ce nouveau recueil de nouvelles, Nadia Boehlen met en scène des femmes en quête d’elles-mêmes, qui rompent avec des schémas qui les empêchent de grandir ou surmontent des épreuves pour goûter mieux encore à la vie. Des femmes qui, pas à pas, franchissent les barrières que leur imposent leur condition ou le milieu qu’elles habitent. Tour à tour les textes empruntent des tournures plus impressionnistes, poétiques ou sociologiques tout en convoquant des auteurs qui nourrissent le cheminement des personnages.

Mon avis:

Des nouvelles qui se répondent entre elles (comme une sorte d’écho) même si elles ne sont directement liées et qui sont parsemées de références littéraires diverses et variées.

L’autrice sait saisir des petits morceaux du quotidien et analyser les petites mesquineries dont nous nous rendons toutes et tous coupables.

Des nouvelles profondément féministes qui abordent le sujet des différences, qu’elles soient sociales, sexuelles, raciales…

Ces textes sont un hymne à la liberté de se réaliser comme nous l’entendons et nous donnent également matière à réfléchir sur le regard (souvent jugeant ou scrutateur) que nous portons sur les autres. 

Oui, les femmes ont gagné en indépendance, songe-t-elle.

(…)

Mais tout se passe à présent comme s’il était normal qu’elles travaillent, assument leur indépendance financière, voire génèrent une partie substantielle du revenu familial, tout en portant encore l’essentiel des tâches éducatives et d’intérieur. En accédant aux études et à des emplois dignes de ce nom, elles ont en quelque sorte doublé la charge qui pèse sur elles. Dans les cours d’école, dans le regard la famille ou dans le regard social, et dans celui des hommes, c’est toujours d’elles qu’on attend qu’elles veillent sur les enfants ou à la bonne tenue de la maison. On s’attendrit d’un père qui passe une fois ou l’autre dans les préaux, mais on soupçonne vite une mère de ne pas en faire assez si elle n’y apparaît pas régulièrement.

Après la forêt de mangroves, extrait de la nouvelle « la balançoire », de Nadia Boehlen, pages 79-80.

Cet ouvrage confirme tout le bien que je pense de la plume de Nadia Boehlen qui sait si bien retranscrire les liens familiaux dans toute leur complexité. 

Un recueil qui nous invite à nous aimer comme nous sommes et à profiter de la vie!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!