Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Mortelle curatelle de l’auteur suisse Christophe Barraud. Ce roman est arrivé 2ème au prix Vanil Noir 🙂
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 136 pages
Maison d’édition: Montsalvens
Date de parution (dans cette édition): juillet 2023
4ème de couverture:
Ce matin de janvier, un promeneur découvre le corps d’une vieille dame dans une rivière d’Échallens. L’inspectrice Neyrat refuse de croire à une chute accidentelle et s’intéresse alors de plus près à la victime, Louisette Favre.
L’un des rares visiteurs réguliers de cette dernière, une retraitée solitaire au caractère difficile, était son curateur et ancien voisin, Arthur Chavan. Un homme parfois trop zélé avec qui Louisette entretenait une relation conflictuelle.
L’inspectrice confirmera-t-elle son intuition ?
Mon avis:
Le cadavre d’une vieille femme est retrouvé dans une rivière, non loin d’un EMS. L’inspectrice Neyret et son collègue Chaussat vont alors mener l’enquête dans le voisinage de la victime et vont très vite rencontrer Arthur Chavan, l’ancien voisin et le curateur de celle-ci.
A qui profite ce crime sinon à cet homme à qui la vie semble sourire avec une entreprise en apparence florissante, une famille unie et des amis?
La vérité est-elle si simple et crasse?
Christophe Barraud a un talent certain pour créer des personnages plus vrais que nature, des personnes que l’on pourrait très bien avoir déjà croisées.
En fin observateur des mœurs humaines, il dépeint ici le désespoir et la solitude des personnes âgées et ce d’autant plus lors de la pandémie du Covid car les nombreux confinements les ont encore plus isolées et abandonnées à elles-mêmes.
Comme dans malléable, les chapitres très brefs donnent un sentiment d’urgence au roman et les va-et- vient entre passé et présent nous aident à reconstituer l’intrigue en son entier, ne laissant aucun point d’ombre (chose que j’apprécie énormément dans les romans noirs).
Un polar qui se dévore, bien construit (malgré le fait qu’il soit très court) et à la fin inattendue.