Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le château de Pictordu de l’autrice George Sand.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 122 pages
Maison d’édition: folio
Date de parution (dans cette édition): juin 2023, initialement paru en 1873
4ème de couverture:
Alos que M. Flochardet ramène de pension sa fille unique de huit ans, Diane, un accident sans gravité les contraint à passer une nuit au château de Pictordu, abandonné et en partie en ruine. Ce lieu a la réputation d’être hanté: est-il vraiment gardé par la mystérieuse « Dame au voile », dont Diane croit avoir entendu l’invitation à entrer après l’accident ?
Un conte enchanteur, un merveilleux portrait d’enfant par l’autrice de La Petite Fadette.
Mon avis:
Un court roman qui parle d’un père, qui suite à un accident avec sa calèche, est forcé de s’arrêter pour la nuit avec sa fille Diane dans un château laissé à l’abandon, le château de Pictordu. Lors de cette nuit, Diane va avoir la visite d’une femme dont elle a vu la statue dans le jardin. Celle-ci va lui permettre de voir l’apparence des lieux lors de leur faste d’autrefois. De retour chez eux, le père, qui est peintre (et qui gagne plutôt bien sa vie), se plonge dans le travail alors que Diane doit composer avec une belle-mère cupide et avide de dépenser l’argent durement gagné par son mari. Diane, prise sous l’aile de leur voisin fortuné qui est médecin, va se découvrir à son tour un don pour la peinture et n’aura de cesse au fil des années de représenter le décor enchanteur du Château de Pictordu et surtout de cette fameuse « Dame au voile » qui continue à peupler ses rêves. Douée et déterminée à sauver son père de la ruine, Diane – devenue adulte – va redoubler d’effort pour se faire un nom et redonner également sa splendeur au château qui l’a tant inspirée, s’oubliant souvent elle-même. J’ai aimé ce personnage féminin fort et inspirant et l’ambiance particulière de ce court roman entre le rêve et le fantastique. La plume de George Sand est fluide et les sujets abordés sont modernes.Plus tard, tu sauras que le talent ne sauve pas de la fatalité et du malheur. Le château de Pictordu, de George Sand, page 82
On sent que Diane juge assez sévèrement sa belle-mère oisive et dépensière et qu’elle la méprise, même si elle ne lui en dit rien (ou presque) par respect pour son père. Sa belle-mère, de son côté, est jalouse de sa belle-fille si talentueuse qui sait faire quelque chose de ses dix doigts (contrairement à elle).
Quand on est encore très jeune, il vaut mieux croire à des divinités amies que de trop croire à soi-même.
Le château de Pictordu, de George Sand, page 91
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce bref roman qui ne fait que confirmer mon admiration pour pour l’œuvre foisonnante et sans âge de George Sand, que j’ai envie de découvrir encore plus cette année.