Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La tête dans la sciure de l’auteur suisse Michel Niquille que j’ai eu la chance de recevoir directement de sa part.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon Instagram.
Nombre de pages: 161 pages
Maison d’édition: Editions de la Trême
Date de parution (dans cette édition): 2022
4ème de couverture:
Prenez un homme décapité dans une scierie de Charmey, dandy de 40 ans en costard-cravate et mocassins en crocodile, une famille chassée des terres charmeysannes par la sournoiserie locale, ajoutez-y une incursion dans le milieu SM lausannois, avec une reconversion professionnelle cruelle dans les abattoirs de Malley, et vous avez les ingrédients d’un polar sans concession. Le style est rapide, nerveux, sans fioritures, avec un regard humaniste sur une famille sur le chemin de l’exode rural. Les personnages, attachants, résilients, retors parfois, résistent au commissaire Ruffieux et à ses implacables parties de jeu de go, ainsi qu’à l’impartial et pugnace juge Gremion, qui entendent faire triompher la justice, malgré les mensonges et les intrigues des puissants.
Mon avis:
Dans ce polar, un corps décapité est retrouvé prés d’une scierie. Le policier en charge de l’enquête va devoir remonter à la source des dissensions et vieilles querelles du village afin de démêler le faux du vrai.
Un roman de mœurs qui brosse un portrait sans concession de la vie dans un village faisant la lumière sur la méfiance et le dénigrement dont peuvent être victimes de nouveaux habitants…et les drames en cascade que cela peut engendrer. L’enquête passe cependant parfois au second plan et la résolution de celle-ci est presque anecdotique (à mon sens).
L’exode rural est une blessure difficile à refermer et j’ai trouvé surprenant (et très intéressant) que l’auteur aborde ce thème plutôt rare dans les romans policiers.
De plus, certains passages qui faisaient parler des protagonistes masculins plutôt misogynes (envers la greffière par exemple), m’ont fait plusieurs fois lever les yeux au ciel. Bien entendu, il faut contextualiser le roman qui se passe dans les années 80 où les machos régnaient en maître dans le monde du travail. Si l’intrigue se passait de nos jours, je pense que l’auteur aurait fait parler ses personnages masculins d’une manière différente.
Un livre qui était très agréable à lire et porté par la plume fluide de Michel Niquille que j’ai découverte avec plaisir!
Ma note: ♥♥♥(♥)
Un grand merci à Michel Niquille pour l’envoi de ce SP!