Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Lettre à D. de l’écrivain et philosophe André Gorz.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 82 pages
Maison d’édition: folio
Date de parution (dans cette édition): octobre 2022
4ème de couverture:
« Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien. »
André Gorz revient avec cinquante ans de recul sur les années décisives de son histoire. Il restait beaucoup à dire. Car ce n’était pas la sienne seulement.
Mon avis:
Ce livre intitulé « Lettre à D. » d’André Gorz (84 ans), est un courrier que l’auteur a adressé à sa femme Dorine (82 ans), condamnée par une maladie dégénérative, quelques jours avant qu’ils se donnent la mort ensemble, car il leur était impossible de vivre l’un sans l’autre.
Dorine est le socle de l’existence d’André Gorz. Elle vit dans le présent et lui apprend à lâcher prise, lui qui veut tout contrôler tout le temps. Elle est une présence indispensable à ses côtés et elle n’hésite pas à le remettre à sa place quand il dépasse les bornes.
Nous aimerions chacun ne pas avoir à survivre à la mort de l’autre. Nous nous sommes souvent dit que si, par impossible, nous avions une seconde vie, nous voudrions la passer ensemble.
Lettre à D, d’André Gorz, page 82
Dans ce court texte, on ressent la puissance de leur amour et de leur attachement malgré les aléas de la vie. Même si j’aurais aimé que le récit soit plus long (le sujet est si beau), j’ai trouvé que les mots d’André Gorz étaient universels et ont porté leur amour à la postérité.