J’ai lu: Gaeska, la bonté d’Eirikur Örn Norddahl

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Gaeska, la bonté de l’auteur islandais Eirikur Örn Norddahl (désolée je ne sais pas comment faire les accents islandais) dont j’avais adoré Illska, le mal, il y a de cela quelques années maintenant. Gaeska est le roman qu’il avait écrit avant Illska mais qui a été traduit en Français après celui-ci.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

J’ai lu: Gaeska, la bonté d’Eirikur Örn Norddahl

Nombre de pages:  288 pages

Maison d’édition: Métailié

Date de parution (dans cette édition): 5 septembre 2019

4ème de couverture:

Halldor Gardar, député du parti conservateur, se réveille un matin dans un monde complètement différent de celui qu’il a quitté la veille en s’endormant. Le mont Esja brûle, dégageant un nuage de fumée qui recouvre Reykjavík. Austurvöllur, la place du Parlement, est envahie par les manifestants qui reviennent chaque fois que la police les évacue. Des tempêtes de sable dévastatrices s’abattent sur le pays, des femmes tombent des immeubles et s’écrasent sur les trottoirs. La situation est telle qu’Halldor s’enferme dans une chambre d’hôtel et sèche les séances parlementaires où d’ailleurs les députés en viennent aux mains. Mais quand une petite fille marocaine lui demande de l’aider à arracher ses parents des griffes du gouvernement islandais qui veut à tout prix les « intégrer’, sa vie prend un sens nouveau et insoupçonné…

Tout d’ailleurs change dans l’île, les femmes prennent le pouvoir, renégocient la dette et ouvrent le territoire à 80 millions d’émigrants.

Mon avis:

J’en parle assez souvent ici, mais j’avais adoré Illska, du même auteur. Un roman foisonnant, dérangeant à des moments, mais tenant presque du génie. 

Avec Gaeska, on est plutôt dans une sorte de dystopie pas vraiment lointaine de notre réalité, où les hommes politiques n’ont aucune morale, se gavent de nourriture et laissent parler leurs instincts primaires (violence, sexe. etc). Mais d’un jour à l’autre, tout est chamboulé. Les femmes sont au pouvoir et décident d’une politique migratoire très accueillante 🙂 

J’ai trouvé ce roman totalement délirant, en plus d’être une dystopie il touche à pleins de sujets assez délicats comme le racisme, l’intégration,  le suicide … J’ai bien aimé le côté très féministe du roman, féminisme que je ressens toujours dans les livres de cet auteur. 

Cependant, j’avoue avoir été plutôt déroutée par ce roman un peu trop spécial à mon goût. Certains passages sont un peu sans queue ni tête mais dénoncent d’une certaine façon ce monde qui devient fou et dans lequel nous devrions revenir à des valeurs plus simples.

Halldor est un personnage un peu spécial. Quand le grand bouleversement arrive, il préfère se cacher dans un hôtel et attendre « que ça passe », alors que sa femme, politicienne tout comme lui (mais pas pour le même parti), prend la tête du pays. On voit qu’il craint sa femme tout comme il l’aime et l’admire. Il est toujours en demande de marques d’affection.  De son côté, sa femme l’infantilise beaucoup et on sent qu’elle n’a pas vraiment besoin de lui car il est un peu comme un poids mort.

Un roman qui fait réfléchir mais qui est un peu trop farfelu pour être vraiment pris au sérieux.

Dommage, j’espère que le prochain roman que je lirai de cet auteur dont j’aime tellement la plume malgré tout me plaira davantage ! L’écriture est poétique et les mots toujours soigneusement choisis, chose que j’apprécie particulièrement. Les dialogues sont vraiment savoureux et j’ai ri plus d’une fois. Le pays tel qu’il est décrit me donne vraiment envie d’aller passer des vacances en Islande 🙂

Pas un coup de cœur, pas vraiment un flop non plus… mais une lecture dont j’attendais peut-être un peu trop !! Des sujets néanmoins intéressants sont abordés, dommage que l’auteur n’ait pas été vraiment au bout de son idée, le livre aurait mérité 100 pages de plus pour le clore d’une façon plus satisfaisante. 

Ma note: ♥♥♥


J’ai lu: Gaeska, la bonté d’Eirikur Örn Norddahl