Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une putain d’histoire de Bernard Minier.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 600 pages
Maison d’édition: Pocket
Date de parution (dans cette édition): 12 mai 2016
4ème de couverture:
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une » putain d’histoire « .
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…
Mon avis:
Ce roman est un one shot et n’a rien à voir avec la série des « Martin Servaz » de l’auteur.
Je me suis complètement fait retourner le cerveau par ce roman où l’auteur nous lance sur plusieurs pistes différentes.
L’ambiance du roman est glaciale, à l’image de l’eau qui entoure l’archipel où se passe le roman.
Henry, jeune homme de 17 ans, effondré par la mort de sa petite amie, va tout mettre en œuvre pour retrouver le ou les coupable(s). J’ai aimé l’enquête menée par Henry et ses copains, un peu à la manière du club des 5… mais en plus violent 😉
Peu à peu, les langues se délient et le vernis parfait de certaines personnes commence à se craqueler. Sur Glass Island, les gens ont peur que leurs petits secrets honteux soient dévoilés.
Tout accuse Henry, qui est le dernier à avoir vu la victime vivante. Jeune homme introverti, un peu mystérieux et adopté par un couple d’homosexuelles, on sent que sa famille à l’habitude de déménager relativement souvent mais on ne sait pas pourquoi.. pour fuir qui, quoi ? Eux qui pensait que le passé était derrière eux en venant sur cette île vont en avoir pour leurs frais…
Le rythme est haletant et on sent dès le début que quelque chose « cloche » sans réussir à mettre le doigt dessus. Le malaise grandit de page en page.
Comme pour tous les thrillers, je trouve toujours l’exercice de l’avis toujours un peu compliqué car j’ai toujours peur de vous donner trop de pistes menant au dénouement donc je vais m’arrêter là 😉
J’ai apprécié ce roman et ai été surprise par la fin même si celle-ci m’a rendue pour le moins mal à l’aise car je l’ai trouvée dérangeante. Une vraie claque !
Cependant, j’adore toujours autant la plume de Bernard Minier que j’avais découverte avec « Glacé » et me réjouis d’ailleurs de retrouver Martin Servaz dans ses nouvelles aventures car j’avoue avoir préféré « glacé » à « une putain d’histoire ».